Rêveries

En parallèle de l’Areuse et ses méandres, Isabelle Favre approfondit sa découverte de Neuchâtel et sa région en découvrant l’île Saint-Pierre sur le Lac de Bienne en septembre 2021.

Gravures pointe sèche sur plaques de cuivre 15x20 cm – tirages 1/3 au format 30x40 cm sur papier zerkall 250 gr. – Réalisées sur la presse de mon atelier à Champlan – Île Saint-Pierre, Lac de Bienne, septembre 2021

Photographies numériques 20x15 cm - tirages 1/3 au format 40x30 cm sur papier Museum Etching 350 gr. – Île Saint-Pierre, Lac de Bienne, septembre 2021


Exposition – « Bienvenue! » – Les nouveaux membres de Visarte VS – GPS, Manoir de la Ville de Martigny – 16 décembre 2021 au 23 janvier 2022

Texte d'exposition par Carole Pelluchoud

En résidence d'artiste pour quelques mois sur les rives du lac de Neuchâtel, Isabelle Favre est irrésistiblement attirée par l'île Saint-Pierre, sur le lac de Bienne voisin, où elle se laisse rêver dans les pas de Rousseau.

La rencontre se prépare. Tantôt par la voie des flots, bercée de chants lyriques de la moniale bénédictine mystique Hildegarde de Bingen. Tantôt le long de l'isthme. Dans tous les cas, fuir la foule, bannir les fins de semaine.

Sur place l'artiste s'oublie, s'ouvre au tout, capte l'ombre et la lumière, le végétal toujours, géographie du paysage, déclenche en noir et blanc et se plaît dans cette liberté inspirée de son coup de cœur pour le travail du photographe bernois disparu Balthasar Burkhard.

Quant à ses gravures, elles offrent la délicate émotion de sa connexion avec la nature. «Si la photographie fait partie de mon être, se réalise instinctivement, la gravure m'emmène là où je ne maîtrise pas, précisément là où j'ai envie d'aller…» En communion avec la nature, touchée par la plénitude des lieux, le trait se libère lui aussi, et se fait vibration.

Les deux arts pour l'instant cohabitent encore, se répondent.


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